CONCERT – Chère Nuit

Rising Star dans le BBC music magazine et One to watch pour le magazine Gramophone, Juliette Journaux mène en France et à l’étranger une double carrière, entre la lumière d’une carrière de soliste, et une activité de l’ombre essentielle au monde lyrique : celle de cheffe de chant. Formée auprès de Tatiana Kostrova, David Saudubray et Emmanuel Strosser, Juliette complète sa formation instrumentale par deux masters de spécialisation en accompagnement vocal et en direction de chant, auprès d’Anne Le Bozec et Erika Guiomar, figures déterminantes de son évolution artistique. Elle se perfectionne auprès de Christophe Prégardien, Julius Drake, Anne Sofie von Otter, Veronique Gens ou encore Thomas Hampson. Avec ce dernier, et avec le soutien de l’Académie Orsay-Royaumont dont elle est lauréate, elle se plonge dans les Lieder de Gustav Mahler, qui prennent une place très importante dans ses programmes de récitals, notamment à la Philharmonie de Paris, au Musée d’Orsay, à l’Opéra de Lille ou l’Abbaye de Royaumont. Fervente défenseuse de l’art du Lied et de la mélodie en France, elle est une partenaire de scène privilégiée de la nouvelle génération de chanteurs, notamment des barytons Liviu Holender et Edwin Fardini et de la mezzo-soprano Mathilde Ortscheidt. Le premier album solo de Juliette, Wanderer without words, paraît en septembre 2023 chez Alpha Classics, avec des œuvres de Schubert et des transcriptions inédites de Mahler et Wagner. Juliette Journaux est lauréate de la Fondation Safran, de la Fondation Meyer, de la Fondation l’Or du Rhin et de la bourse FoRTE Ile-de-France. Elle est également Britten Pears Young Artist, lauréate de la fondation Viola Tunnard, du concours Berlin Prize for Young Artist 2024 et du concours de mélodies et lieder de Wigmore Hall 2024 avec sa partenaire privilégiée, la mezzo-soprano Mathilde Ortscheidt.

Portée par le désir d’explorer divers répertoires, la mezzo-soprano Mathilde Ortscheidt est régulièrement invitée en tant que soliste auprès d’ensembles baroques tels que les Arts Florissants, les Talens lyriques, l’ensemble Correspondances, ou encore avec Il Caravaggio. 

On a également pu l’entendre dans les rôles de Tauride (Arianna in Creta) aux Innsbrucker Festwochen, La Mère sans insouciance et de la Directrice du Cirque (Les Ailes du désir, de Othman Louati) aux opéras d’Angers-Nantes, Rennes, Dijon et Compiègne, la Troisième Elue (Là-Haut, de Maurice Yvain) en compagnie des Frivolités Parisiennes, La Mère (Celui qui dit oui de Kurt Weill) à la Maison de Radio France puis au Théâtre de Caen, ou encore Sesto pour une création de Frank Kawczyk autour de La Clémence de Titusde Mozart, à la Seine Musicale. 

C’est après des études de théâtre à l’ESCA (École Supérieure de Comédiens par l’Alternance) qu’elle a intégré la Maîtrise Notre-Dame de Paris et la classe de Rosa Dominguez, tout en participant aux classes de maîtres de Margreet Honig, Regina Werner, Anne Le Bozec et Marcel Boone et Jennifer Larmore.

Mathilde Ortscheidt a ensuite remporté le Prix spécial de la Wigmore Hall/Bollinger International Song Competition 2024 avec la pianiste Juliette Journaux, le 1er Prix du Concours Cesti à l’Innsbruck Festival of Early Music, a été demi-finaliste du concours Reine Elisabeth 2023, Premier Prix Femme du Concours International de Chant Lyrique de Canari 2022 ; elle est aussi lauréate, en 2022 et 2023, de la Fondation Royaumont, où elle a interprété le rôle de Pénélope dans Le retour d’Ulysse dans sa patrie, de Monteverdi.

A noter lors de sa saison 2024-2025 : Dorabella (Cosi fan tutte) au Théâtre de l’Athénée et en tournée, avec Miroirs Etendus, Goffredo (Rinaldo) au festival de Saint-Céré, le rôle-titre de Carmen au Singapore Lyric Opera, la création de Job, le procès de Dieu, de Michel Petrossian à la Cité Bleue de Genève, ou encore des concerts avec Il Caravaggio, l’Orchestre de l’Opéra royal de Versailles, Les Paladins, l’ensemble Diderot, l’ensemble Correspondances et Les Accents.